En Avril découvre les campanules
Ce matin nous étions un tas, vraiment un sacré paquet, au rendez-vous et qui plus est tous en VTTs. Je n’ai pas réussi à faire l’appel, mais étaient présents Thomas, Cyril, Barth, Pierre, Roland, Patrice, Antoine, Stephane, Alexandre, Alain, Thibault et Olivier.
Alain tout juste arrivé est aussitôt reparti chez lui chercher les gants qu’il avait oublié. Thibault lui s’était équipé de sa gopro, prenant le double rôle du caméraman et du monteur en l’absence de Patrick.
Alexandre est arrivé un peu énervé après s’être fait agressé en sortant de chez lui. Trois voyoux sont sortis d’une berline allemande (je ne ferai pas de pub), et ont cherché à lui prendre son vélo. Alexandre a réussi à se défendre et à s’échapper indemne. Il envisage à juste raison, une déposition à la gendarmerie.
Stéphane, quant à lui, avait oublié son bidon. Nous sommes donc parti l’accompagner à son domicile pour y pourvoir. D’où le petit détour inhabituel sur la trace pour rejoindre l’itinéraire concocté par Pierre.
Dans la roue de Pierre (et de Thomas), nous sommes parti direction le Pagnotte mais en suivant le parcours contraire. Tout d’abord Brichebay, puis Avilly, Aumont pour arriver sur la route de Fleurine.
Parmi le groupe quelques stupides écervelés (comme moi-même) étaient un poil trop couvert pour ce dimanche matin estival. Thibault et moi-même endurions corsaire, tee-shirt et veste mi-saison alors que la sage majorité était jambes nues et en maillot court. J’ai rapidement profité d’un arrêt pour faire le grand déballage et retirer un tee-shirt bien juteux. Merci Roland de l’avoir transporté tout du long.
Tout le long de ce premier tronçon assez roulant, Roland se mis en chasse des campanules. Partout partout ces petites fleurs bleu/violet nous tendaient la main. Cela mérita de se coucher pour en profiter pleinement ! Je vous laisse lire entre les lignes en attendant les photos.
A partir de Fleurine, l’affaire s’est corsée pour nos cuisses déjà bien pré-fatiguées. Nous avons entrepris une série de bonnes montées, entrecoupées exceptionnellement de descentes pour toi David.
Lequel David, rusé comme aucun renard, pris la tangente pour monter au Pagnotte par la route et nous griller ainsi la politesse.
Lors de notre chaude ascension, nous croisâmes les courageux coureurs du raid EDHEC, qui eux descendaient de leur première boucle sur Pagnotte.
Alors que le sommet approchait, Patrice s’est retrouvé subitement cramé, face à ses excès et fatigues de la veille. Il nous rejoigna peu après Alexandre pour profiter d’un pause bien méritée au belvedère.
Pierre de son côté, gestionnaire comme toujours de ses ressources corporelles, en profita pour prendre un petit gel coup de fouet; juste histoire de pouvoir titiller le Thomas sur le trajet retour.
Lors de la descente trial, R.A.S. à part Thibault qui cassa un rayon et du le strapper par colring.
Le retour fut plus facile mais toujours désorientant car suivant un parcours inverse à nos habitudes. Ne sachant pas pédaler à une allure tranquille, nous traversâmes les bois à fond, profitant des moindres opportunités du terrain pour prendre de la vitesse.
Après avoir quitté Pierre à hauteur d’Aumont, nous nous sommes séparés au fil de la traversée de Senlis. Cela permis à Roland d’arriver premier (je vous assure que c’est vrai) avant d’être rejoint par Antoine, Patrice et moi-même.
Le temps de récupérer le tee-shirt mouillé, nous rentrâmes dans nos foyers retrouver nos épouses respectives avec la perspective du copieux repas dominical (lasagnes maison chez nous).
Après 46km et 500m de dénivelé, nos lourdes jambes vont devoir récupérer un peu avant les sorties de la semaine prochaine. Chapeau bas à Alex qui su enchaîner route le samedi et VTT le dimanche !
Bonne semaine à tous !