Enfin le Printemps (par Jean Luc)
Nous étions 7 (Fred, Thibault, Edern, Yves, Patrick, Pascal et Jean Luc) à vouloir profiter d’un samedi presque ensoleillé et presque chaud. Cuissots à l’air, les bons parleurs s’échauffent.
Fred nous propose de suivre la trace qu’il nous a préparé avec amour donc direction Ermenonville.
Après quelques kms, les rangs commencent à se rebeller mais Fred tient bon et nous emmène presque sans encombre jusqu’à la côte de la mort qui tue (une parmi tant d’autres mais celle-là n’a pas de nom). Jusqu’ici, pas grand-chose à déclarer, je pourrais bien vous parler du steak haché de Yves qui ne passe pas, d’un coup de frein brutal qui a failli transformer Edern en tranche de jambon entre 2 pains de campagne ou de Patrick qui est tombé dans les branches sur du plat et à l’arrêt pour se mettre en condition pour l’ascension, mais non, cela ne se fait pas !!!
Les 2 criquets grimpeurs devant, et les autres qui suivent, on attaque. Et là, contre toute attente, Fred et Edern calent et les autres passent. Vous trouvez ça étrange ?!! Et bien nous non, ils ont tenté le tout droit à 40% quand Thibault le rusé a emmené le reste de la troupe sur un layon plus abordable. Moralité, 2 jambes ne suffisent pas en VTT.
Une fois en haut, Fred n’a plus de trace et le groupe reprend les commandes. Direction les whoops de la Mer de sable puis la pierre sorcière, en corsant un peu avec un aller et retour sur la colline, puis retour par le layon de Baron pour cramer quelques calories le long du ru.
Après contrôle des gourdes, rien d’anormal même si plusieurs signes auraient dus nous alerter sur notre état de fatigue. Une voiture en or, plusieurs alertes de 4×4 à contresens sur nos chemins de forêt, des chasseurs à cours qui nous disent bonjour…. Bref, il était temps de rentrer et après un peu plus de 40 km, tous sont prêt pour une petite sieste bien méritée.