Festival de Bonne Humeur

Ce matin, nous étions blottis dans le garage de Patrick, tels de petits pinguoins. Didier et Roland se demandaient s’ils avaient prévu assez d’épaisseurs pour se protéger du froid et de l’humidité, tandis qu’Alex était confiant avec ses doigts nus et rouges. Une fois que Patrick eu réussi à enfiler sous-gants et gants, il nous montra ses pneus route flambant neufs (s’il croit que cela suffira pour gagner le grand prix des 4 saisons).

Nous allions partir quand Richard arriva in extremis. 6 cyclistes au rendez-vous dominical donc et une fois n’est pas coutume tous en VTT: Patrick, Roland, Didier, Richard, Alex et Olivier. Sur l’impulsion de Roland, nous partons en Ermenonville pour la Pierre Montconseil. Départ classique à travers les flaques d’eau le long des champs, puis à l’entrée de la forêt Roland met pied à terre pour attendre les autres. Je tente de suivre son exemple, mais oubli de défaire la pied de la pédale (sans doute un gel de cerveau)-> ma 1ère chute 2015, tout en douceur. Un peu plus loin, Patrick pris de compassion réussi à prêter ses sous-gants à Alex aux doigts bleus. Nous poursuivons plein sud à travers les sous-bois pour terminer notre réchauffement sur la Butte des Gendarmes. Les vétérans du groupe profitent de l’absence remarquée des ténors du VCS pour aller à leur rythme ni trop vite, ni t’roland.

Nous traversons l’autoroute à hauteur de Thiers, pour pédaler à travers boue et mares jusqu’aux petits ponts de bois, puis l’entrée du parc de Montconseil. Là nous évitons de justesse de passer au presse purée en apercevant à la dernière seconde la porte  grillagée et cadenassée barrant l’entrée. Tout ce chemin pour trouver porte close et aucune explication ! Richard ne voulant suivre Montconseil et soulever la Pierre pour prendre sa clé, nous repartîmes la queue entre les pédales.

Nous ne manquerons de reprendre dattes avec Patrick pour profiter du site.

Afin de profiter un peu du coin, nous partons tester la prairie attenante avec ses hautes herbes et ses marécages masqués.

Soudain, un coup de fusil retenti tout proche, c’est alors demi-tour et sauve qui peut.

Echaudés par tant de violence, nous tournons vélo. Roland file à toute vitesse plein Nord et ne peut éviter une ornière exceptionnellement profonde à proximité du ruisseau. Il tombe face contre boue et cul vers le ciel. Pas de bobo, nous pouvons donc retourner jouer à proximité du golf de Mortefontaine et profiter un max des layons et pierres d’Ermenonville sous un soleil inespéré. Pour laisser à chacun le temps d’une petite pause, quelques bons mots sont échangés.

La blague du jour (auteur anonyme):

Une femme remplie d’un élan romantique écrit un SMS à son mari. “Mon amour : Si tu es en train de dormir, envoies moi tes rêves. Si tu es en train de rire, envoies moi tes sourires. Si tu es en train de pleurer, envoies moi tes larmes. Je t’aime.”

Le mari, lui fait la réponse suivante : “Je suis aux chiottes. Je t’envoie quoi?”

Sur ces bonnes paroles et entre deux tranches de rire (il fallait venir pour comprendre), nous reprenons le sport et ses plaisirs avec toujours plus de montées suivie de descentes pleines de style. Tous les moyens sont bons pour profiter le premier des sommets sauvages et ensoleillés.

Après tant d’efforts et de rigolades, nous rentrons via la bien aimée écoRolande (100% sous-bois). Nous n’avons certes que 30km au compteur mais ce fut une matinée bien sympathique, sans bobo ni casse mécanique et précédent un repas digne de notre appétit d’ogre.

Bon dimanche à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

P.S: J’ai bien entendu déjà oublié l’essentiel des bons mots mais, sans nous venter il a fait vraiment beau !