La guigne est toujours parmi nous
En ce magnifique (ou presque) dernier dimanche d’avril, nous étions 11 au rendez-vous dominical. Pascal et Gustav’ conquis par la sortie de dimanche dernier ont vu arriver tour à tour les cadors du VCS à savoir: Pierre, Guillaume, Thibault, Patrick, Gilles, Roland, Didier, Cyril et Olivier. Notre cher Didier se retrouva abandonné sur son vélo de route vintage ayant laissé son VTT à un entretien bien nécessaire. Aucun invétéré routard ne se montra, sans doute tous épuisés après leur performance sur la blé d’or. Nous ne pouvons que leur souhait une prompte convalescence d’ici la Sylvie. A noter, la lubrification exceptionnelle du dérailleur de Roland (apprenti mécano du club) lui valant un pneu arrière tout luisant.
Nou partons donc à 11 (+ la caméra) pour les délices d’Halatte. A peine avons nous parcourus 400m, que la première panne arrive. Gustave casse sa chaîne sur le petit pont malgré son dérailleur et sa roue libre neufs. Vraiment, tu es trop cuissé pour chausser du décathlon. Patrick, mécano d’honneur du VCS, lui pose aussitôt une troisième attache rapide. Didier souhaitions rouler un petit peu, nous abandonna à nos bricolages.
Sur ce, nous repartons. Pierre nous guide sur de nouveaux layons Halattiens en prenant à gauche dès l’entrée des bois. Tout le long, nous profitons des couinements du vélo de Thibault à chaque fois qu’il ose freiner et des pleurs de celui de Pascal dès qu’il joue de l’amortisseur… De tout cela, Pierre s’en …… et continue de rouler toujours plus fort. Roland à son tour doit s’arrêter pour checker sa monture, la roue arrière semble être voilée suite au choc la semaine dernière avec Patrice. Patrick regarde et rassure aussitôt Roland en lui affirmant que ce n’est que des idées et que cela ne lui serve pas d’excuse si jamais il traine à l’arrière.
Peu après, Pierre nous fait plaisir avec une superbe descente sur laquelle il lâche tout. Quand j’arrive peu après, j’aperçoit de la fumée s’échapper de sa roue arrière. Au début je pense à un freinage brûlant, mais en arrivant à sa hauteur nous nous apercevons qu’il s’agit du préventif qui s’échappe comme un fin brouillard. Et un pneu crevé, un ! Heureusement le latex arrive à jouer son rôle et colmate tant bien que mal la fuite. Pierre repart devant pour l’ascension du Pagnotte. Nous montons jusqu’au mi-chemin pour profiter d’une seconde descente avant de reprendre l’ascension. A l’occasion d’un virage à gauche avec une petite butte, Roland câle et chute…. Le sieur chute non pas sur le côté comme tout cycliste sensé, mais en arrière pour s’étaler sur Cyril.
Au Pagnotte, Pierre décide qu’il est grand temps de regonfler sa roue. Il sort donc son nouveau jouet: une cartouche de CO2 avec son embout. Sans notice, il fut bien en peine pour comprendre comment cela fonctionnait. Après plusieurs essais infructueux et un peu gaz perdu, il trouva le coup de main et pu enfin regonfler.
Après cette pause bien méritée, nous disons adieu aux vieux et aux gros (cela n’existe pas au VCS) , pour redescendre par la Bart avenue. Bien entendue, la butte fit encore une victime: Cyril, qui ne pu négocier correctement le virage à gauche dans les feuilles. Il s’étala donc avec son vélo dans la boue. Lorsqu’il le releva, il s’aperçu qu’il avait une authentique roue libre et que celle-ci souhaitait à tout pris rester à terre. Et oui, il faut bien serrer ses roues….
Trêve de plaisanteries, le vélo c’est du sérieux. Nous finissons donc la descente jusqu’à que Roland nous dise que ce n’est vraiment plus possible, son vélo ne cessant de trembler et sa chaîne de sauter. Après que chacun ait donné son avis, Thibault oeil de lynx remarque que son axe d’amortisseur est desserré: il s’en fallait de peu pour que son cadre ne tombe en morceaux entre ses jambes. Et hop 50tours de clé allene plus tard, nous voilà repartis avec désormais Roland devant.
Avec tous ces pépins, nous avions peu de km au compteurs, Pierre en profita donc pour nous ramener jusqu’à chez lui à Aumont. Mais là pas d’apéro ou de massage pour tous ces vaillants cyclistes cargos et cramés. Le temps d’une bise nous repartons vers Senlis et nos familles.
Au final 40km atteints en près de 4h, tant pis pour Gilles et Thibault qui souhaitaient rentrer pour midi.
La semaine prochaine deux rendez-vous.
Le premier reste à confirmer: il s’agit d’une sortie VTT nocturne le vendredi 1er mai au soir, peu de km mais beaucoup de fun.
La seconde vous la connaissez déjà (sinon il faut aller se faire soigner): c’est la randonnée de Sylvie, dimanche 3mai à Baron. Venez nombreux…
Bonne semaine d’ici là
Excellent article Olivier, comme toujours devrais-je dire…
En revanche, je m’inscris en faux concernant Didier. Il était parfaitement équipé d’un cyclo-cross presque neuf. Il a juste pas eu, disons le, “les corones” de nous suivre. Faut dire qu’on a un sacré niveau !