Le beau temps est revenu !
En ce dimanche du mois de Mai, enfin nous avons pu profiter d’un beau temps sec. Il était grand temps après le déluge extrème qui bous avons subi en cherchant Sylvie. Nombreux étaient les cyclistes ce matin au rendez-vous (et nombreux étaient aussi les vacanciers absents). Le route était à l’honneur avec un dizaine de compétiteurs dont je tairai les noms (pure incompétence de ma part). Patrick n’ayant toujours pas de récupéré son VTT et ayant mis à genoux celui de Roland, les rejoigna. Côté VTT, nous étions 6: Guillaume, Patrice, Cyril, Antoine, Gilles et Olivier.
Le beau temps étant donc revenu, nous sommes parti profiter des charmes de la belle Halatte. Optant pour un parcours classique, nous avons foncer à travers bois, retrouvant avec plaisir les joies d’un terrain sec. Sans compter fleurettes roulés dans les campanules, nous avons filé droit jusqu’à ce que Gilles fasse sa première chute (côté gauche bien sur, sur sa cheville convalescente) en tentant de m’éviter ainsi qu’une mare. Peu après nous entamons les premières montées, occasion de réveiller un peu les gambettes. A mi-hauteur, nous descendons de prendre à gauche pour aller rendre visite aux deux salopes. Quelle erreur ! Mon pneu arrière est perforé 500m plus loin par un silex assoiffé de latex. 5 bonnes minutes après, la pompe de Cyril est brûlante sous mes gants tandis que le pneu reste mou. Tant pis, l’hémorragie semblant stoppée nous repartons tout de même vers nos chères ascensions. Malgré un Gilles peu décidé, nous les montâmes tous les six sans difficulté l’une après l’autre. Pas très difficiles les bitches….
Le groupe me laisse prendre les devants, ce que je fait tête baissé. Cela nous permis de découvrir quelques nouveaux sentiers sans toutefois réussir à nous perdre. Au bout de cette errance, nous attaquons l’ascension du Mont Pagnotte par la face Nord. Nous y découvrons un nouveau sport: la descente en dérapage sur tricycle, sans aucune protection (casque, genoux, coudes, …). Faites attention ceux qui montent par la route, vous risquez de devoir un éviter un.
Revigorés et rassasiés, nous redescendons par l’autre itinéraire Nord pour rentrer au plus court. En bas de la descente, Gilles s’embourbe de nouveau et tombe de toute sa hauteur sur le côté dans une flaque boueuse. Assistant à la scène juste derrière et absolument mort de rire, je fais la même erreur et m’étale à mon tour dans la boue. Quel plaisir de se rafraîchir ainsi !
Aux abords de Chamant, pour éviter le chemin défoncé tant apprécié par Gilles, nous poursuivons tout droit avant de reprendre à gauche un peu plus loin. Ce fut la seconde erreur. 100m plus loin lors du passage d’ornières marécageuses ornementées de branchages, le dérailleur de Cyril fait un grand CRAC avant de tenter de le doubler. C’est la casse de la patte du dérailleur, doublé d’une chaîne échappée du second galet. Pas grave, même sans la perceuse à colonne de Bart, Cyril a le nécessaire pour réparer. Il change sa patte et remet sa chaîne en moins temps qu’il m’en faut pour me reprendre mon souffle.
Tout cela nous permet de rentrer tous en selle après avoir roulé 37km. Bon dimanche à tous et à bientôt.
Antoine, si nous ne te revoyons pas nous te souhaitons nos meilleurs voeux pour ta nouvelle vie à la Réunion. Reviens nous encore plus fort après avoir dompté les monts d’Outre Mer, et surtout entre temps envoie nous des nouvelles ensolleillées.
Quelle bonne et agréable sortie en effet.
Roland quel dommage que tu n’étais pas physiquement avec nous. Ce n’est pas grave, on a pensé souvent à toi.
Comme tu as pu le lire, Gilles et Olivier nous ont gratifié de quelques belles chutes que tu n’aurais pas reniées, notamment la 2ème qui aura permis à Olivier d’y aller lui aussi.
Et en ce qui me concerne, je te remercie du fond du cœur. Grâce à toi, j’avais une patte de dérailleur dans mon sac. Depuis que je t’avais vu casser la tienne lors d’une sortie, j’en avais une mais je commençais à désespérer de ne jamais l’utiliser. C’est maintenant chose faite.
Alors Roland un grand merci à toi.
Et au final, 39 bornes à 17,2 de moyenne, c’est honnête. On n’a pas roulé fort mais on ne s’est pas arrêté beaucoup. Très bien.
Il va falloir aussi enfiler les km pour préparer le RIC. Charge à Pierre de nous y préparer physiquement, ce sera sûrement la seule fois que je pourrai le faire alors, en avant!
PS: il va falloir que j’en rachète une maintenant, c’est malin!