Le VCS à la recherche de Sylvie
Ce matin n’était pas un dimanche ordinaire, oh que non. Nos amis de l’AAE Baron nous attendaient pour les aider à retrouver Sylvie dans la forêt, encore une fois kidnappée par les VTTs Picards: http://www.zapiks.fr/a-la-recherche-de-sylvie-201-2.html.
Nous nous sommes donc mobilisés pour répondre à leur invitation, au programme VTT, route et beaucoup de convivialité. Un premier petit groupe matinal s’était donné rendez-vous au square sous les fenêtre de Patrick dès 7h15, à savoir Thibault, Jean, Guillaume, Patrice, Gérard et Olivier. Discrètement pour le voisinage nous sommes partis rejoindre Baron.
Sur place nous fûmes chaleureusement accueillis par l’AAE et pûmes rapidement retirer nos plaques (surtout pour les pré-inscrits). Le soleil rayonnant au coeur d’un ciel sans nuage commençait déjà a bien réchauffer le fond de l’air glacial. Sur place nous retrouvâmes 2 autres routiers Jean-Claude et Claude, qui se préparaient pour le 105km.
Le temps de la traditionnelle photo avant le départ, et nous croisons Thomas2 qui arrive pour l’inscription. Nous le laissons sachant qu’il nous rattrapera rapidement et le premier groupe de VTTistes du VCS que nous constituons s’élance sur la trace de Sylvie. Cette année pas de pluie, pas de boue, rien que du beau, du vert et des fleurs. En pleine forme, nous nous échauffons sur la première partie du parcours, en direction d’Ermenonville. Très vite la forêt arrive avec ses layons et côteaux à répétition et nos cuissots commencent à chauffer doucement.
à l’occasion d’une partie roulante…
Première étape la pierre Sorcière et son panorama à couper le souffle (mais pas les jambes), suivi un peu plus loin par le Mont Richard. L’esprit capturé par tant de beauté (soleil absolu, verdure bourgeonnante, campanules à foison et muguet hésitant), Guillaume s’offre un arbre, un petit bisou spontané à la nature, sans bobo heureusement.
Au bout de 15km nous arrivons au premier ravito au portes d’Ermenonville, celui là est réservé aux 75istes seuls (car il faut aller le chercher les gars). Là du bonheur à l’état pur: papotage tout en profitant du modeste buffet (il me semble avoir englouti avec plaisir un second petit déjà composé pour l’essentiel de deux crêpes garnies et de trois parts de gâteau au chocolat). Après tant de douceurs, nos jambes demandent à repartir effrayées par le poids croissant de nos estomacs. Et c’est repartis pour les layons joueurs surplombants la Mer de Sable. La suite se déroule assez rapidement malgré le festival de difficultés balisées par Baron. Fait marquant, l’incroyable chute de Jean: sur un terrain sans complication notable une pierre l’entraîne en soleil. Jean nous démontre alors tout les bons réflexes à avoir: déchausser, laisser le vélo partir de son côté puis rentrer la tête pour rouler sans choc. Frayeur il y eu mais heureusement pas de bobo là non plus.
Peu après nous arrivons au second ravito (30km) à la baraque Chaalis. Nous y retrouvons Benoit inscrit sur le 55km, une bonne nouvelle pour Patrice. Encore une fois ce fut un véritable festival gargantuesque
que nous offrit les Baronnais et Baronnaises. Entourés de Sylvie et de ses appâts, nous reprîmes force et énergie avant de repartir sur les singles de la Méditerranée. Rapidement les traces du 55 et du 75 se divisent et Thibault, Guillaume, Jean et Oliv’ se séparent de Patrice et Benoit.
Désormais à quatre, nous ne ménageons plus nos jambes déjà bien entamées. Le parcours quant à lui reste fidèle à lui même: de la technique, du dénivelé et du paysage. Cette partie s’avéra la plus longue et la plus difficile physiquement. Après d’interminables et innombrables layons et
bosses, nous avons de droit de gravir la butte au gendarme une fois?, deux fois?, et non ce sera trois fois !
Comme vous pouvez le voir, nous avons monté, descendu, monté, descendu, …. Un vrai bonheur pour nos muscles et l’ivresse du dévalage.
Finalement, nous voici de retour à chti’ baraque pour le troisième ravito (très attendu celui là). Nous y trouvons Roland et Patrick, les bons samaritains du VCS, qui au détour de leur ballade dominicale, venaient de faire les premiers secours à un blessé sur une descente. Bravo à tous les deux et nous souhaitons une rapide guérison à tous les blessés, contusionnés et autres du jour. Tous ces évènement nous rappelle qu’il faut conserver sa vigilance et sa lucidité tout du long et cela malgré la fatigue qui s’accumule. Ses bonnes paroles dites, nous filons nous restaurer et faire la bise à Sylvie.
Allez plus qu’un tronçon de 20km et c’est l’écurie (une paille). Nous remontons sur nos selles revigorés pour un dernier effort et surtout pour profiter du parcours ensoleillé et joueur qui nous a été préparé. Il fut à la hauteur du reste, marqué par une petite erreur d’aiguillage au pays des bucherons qui nous valu de nous embourber de la tête au pieds. Au franchissement de la route, nous tombons sur Hervé L. en VTT attendant ses coéquipiers du boulot (en difficulté). Cette année pas de gué (après toute l’eau de l’année dernière) mais un joli layon en bordure de la Launette, très très joli mais casse c.l (une minute de silence pour les fessiers sur semi-rigides).
Arrivée peu après 13h, après 5h15 de roulage et ratios où nous retrouvons un Jean-Claude heureux après 105km à fond les pédales. Les festivités locales nous accueillent aussitôt : camion friterie sur la pelouse et ravito en salle des fêtes. Nous optons pour une Saint Rieul, rafraichissante et pleine d’anti-oxyidants.
Un grand merci et bravo à toute l’équipe de l’AEE Baron pour cette randonnée organisée d’une main de maître. Ce fut parfait sur tous les points; accueil, balisage, parcours, soleil, fleurs, photographes, et surtout les gâteaux dont vous seuls en avez la recette. Ca y est l’hiver est derrière nous, vive les plaisirs du cyclisme en manches courtes. Au plaisir de se croiser dans les bois.