Pâques en Ermemonville – à la recherche des sentiers perdus
Une deuxième vidéo en prime puisque désormais vous aurez la sortie vue par Thibaut, puis le commentaires “en live” de Roland.
Après l’atelier mécanique, Roland annonce l’étape du jour: le parc de la Pierre Montconseil. Les règles sont simples chaque concurrent dispose en tout et pour tout d’un vélo, d’un bidon d’eau et d’une barre de céréales. en cours d’étape une épreuve d’immunité permettra à un binôme de se distinguer.
Nous sommes donc tous (enfin presque tous) partis à fonds les pédales sur le sentier désormais bien connu du VCS pour aboutir à la première balise: la butte aux gendarmes. Là notre bien aimé président s’est posé la fameuse question: striptease or not striptease ? – pour finalement conserver sa douillette veste mi-saison.
Sur ce, notre cher Roland reprend le lead en nous entraîne à travers les sous-bois, en veux tu en voilà. Richard et Thierry serrent les dents, ferment un oeil tandis que Gilles prie pour son dérailleur. Nous passons tels des flèches aux jambes lourdes à travers campanules tardifs et muguets précoces pour arriver au petit ruisseau. C’est alors que Thibault se fait charger par un poney réveillé de mauvais poil. Nous traversons ensuite, en catimini, le pré de deux magnifiques étalons arabes, pour poursuivre encore en dehors des sentiers à travers ronces, branches, vielles cannettes et petits ponts de bois. Très bucolique !
Le mauvais passage franchi, nous voilà à l’entrée du parc préféré de Pierre (bien fait pour toi, tu n’avais qu’à venir). L’ascension commence entrecoupée de partie ludiques et roulantes, nécessitant évitements d’arbres et souplesse dans les fesses. Je passe sur l’épisode où le dérailleur de David a tellement craqué que j’en ai mis pieds à terre en pleine côte.
Petite pause goûter en haut de la colline, et nous redescendons par le sentier un peu moins technique (solidarité avec le binôme d’éclopés). Non, non je te le promet Richard, personne ne caftera rien à Sophie ta kiné adorée (comprends donc certains parlerons).
Après avoir franchi les barbelés, le binôme d’aviateurs s’avoua forfait pour la suite et pris le vent pour rentrer au plus court. Les nuits restants partirent à fond, le long du parc Astérix, tout en profitant des cris de demoiselles effrayées sur Tonnerre de Zeus.
A Thiers, Gilles et Richard firent de même et rompirent avec le groupe pour rentrer retrouver leur famille et aider leurs enfants à ramasser les oeufs.
Quel beau récit, dans lequel il n’est cependant pas fait état des qualificatifs et autres noms d’oiseaux dont nous baptisâmes à tour de rôle Roland et ses traces inédites (dont lui seul en réalité n’a pas le souvenir de les avoir déjà empruntées).