RIC 16 quand la boue complique tout…
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L’avant course fut le cadre d’un terrible dilemme : pneus hivers ou pneus été?
Roland reste toujours avec ce qu’il appelle des pneus mi-saison autrement dit des pneus hivers. Thibault aurait aimé passer en pneus hivers mais ne les a pas reçu à temps. Et moi je suis en pneus été, hors de question de mettre des pneus hivers en juin! Zut de flute!
Ce sont donc 3 éminents représentant du VCS qui se sont élancés à 8h30, heure du départ officiel, pour une boucle de 55km en forêt de Compiégne. Et ça commence fort puisque moins de 2km après le départ tout le monde fait demi tour, nous somme perdus! C’est alors que nous croisons Fred (le collègue de Jean) qui nous prend en photo pour immortaliser ce faux départ. Une fois repartis sur le bon parcours que du grand classique : ça monte, ça descend, ça slalome entre les vététistes, les flaques, les pierres, les racines mouillées et les arbres couchés au milieu du passage. Nous sommes en forme (encore), nous dévalons les pentes glissantes, nous nous frayons un passage au milieu des cyclistes qui ont mis pied à terre dans les ascensions, nous traversons tels des funambules les mares et les ornières. Au détour d’un chemin nous apercevons le haut des tours du Chateau de Pierrefond, puis peu après, oh surprise, nous en franchissons l’enceinte pour rejoindre le 1er Ravitaillement. les premiers 25km sont passés à un train d’enfer!
Nous laissons Roland profiter du buffet et repartons plus calmement cette fois. Les jambes se font plus lourdes, les réflexes moins rapides. Force est de constater que Zut de flute cette boue rend tout compliqué! Et que mois de juin ou pas une bonne paire de pneus hiver avec des gros crampons, nous faciliterait grandement la tache. La prudence est de mise, malgré cela nous ne pouvons éviter les chutes dans la boue. Nous aussi nous nous résignons à gravir quelques cotes à pied et parfois même nous posons le pied à terre dans les descentes pour assurer les glissades. La mécanique elle aussi souffre de ce trop plein de boue. Qu’ils sont difficiles ces 20km avant le 2ème ravitaillement.
Nous quittons le ravito sans avoir retrouvé Roland. Les 10 derniers km sont plus plats mais ça colle, la boue commence à sécher : c’est de la glue, même en descente il faut forcer! Puis, enfin plus nous approchons de l’arrivée plus le terrain devient roulant. Nous finissons à fond au bout de 4h45 d’effort et passons la ligne sous les acclamations de la foule en délire. Après une petite collation pour reconstituer nos réserves, nous patientons une bière (locale) à la main jusqu’à l’arrivée de Roland, heureux d’en avoir fini avec ses 1000m de dénivelé.
Petit complément d’info. J’ai trouvé sur Strava des cyclistes qui ont fait la boucle de 120km et ses 2000m de D+ en 9h. Chapeau les gars!
Encore autre chose : dimanche prochain c’est la Rando de Fleurinnes (PDB), il y a fort à parier que d’ici là ça aura bien séché 🙂